Bien le bonjour, et bienvenue dans le Néant de la Productivité, c'est ici que je teste le code Wikidot et que j’écris (autant dire que je viens très rarement ici). Vous pouvez absolument tout lire ici, mais c'est au risque de vous spoiler la majorité de mes écrits. Si vous prenez quand même le risque, donnez moi votre avis au passage. Enjoy !
Ici se trouve la version anglaise des rapports que je suis en train de traduire, puis une fois achevée la version traduite.
C'est ici que vous trouverez mes tentatives d'écritures de contes.
L'idée même du hasard est infiniment plus belle que n'importe laquelle des destinées.
C'est toujours ce en quoi j'ai cru, la perspective que tout soit déjà écrit, que l'on ne puisse rien changer ne m'a jamais plu. L'idée que toute chose soit définie par le hasard est bien plus belle, ce principe permet de mettre en valeur les bonnes choses qui arrivent dans nos vies, et de voir sous un angle nouveau les événements plus durs, car cette vision des choses veut dire que malgré les possibilités infinies on en est quand même arrivé là.
Le hasard fait que les choses sont comme elles sont, et que les choses qui auraient pu être ne sont pas. En l'occurrence, il y a eu un grand bouleversement dans ma vie, qui lorsque que je remonte le fil d'Ariane des choix et événements qui se sont produits, amènent à une soirée de 2014. Si on dit qu'une rencontre peut changer une vie, ça ne saurait être plus vrai que lors de cette soirée-ci.
La fête avait été organisée par les sites de formation Omicron et Samech pour célébrer l'obtention des diplômes des étudiants, l'alcool coulait à flots, les dragueurs et les danseurs étaient au beau fixe, et moi j'étais assis seul au bar en train de boire un coca.
"Ça n'a pas l'air d'être l'éclate pour toi."
J'ai immédiatement reconnu cette voix, elle appartenait à la majore de la classe, Alexandra Rivera. Fille plutôt extravertie et excentrique, elle était très appréciée, mais je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de lui parler.
"J'ai jamais vraiment été fan de ce genre de soirées, j'ai juste accompagné des potes, qui sont là en train de s'amuser."
"C'est pourtant une bonne manière de fêter la fin des études !"
"J'aurais préféré fêter ça devant un bon film."
"Quel genre de film ?"
"Un film d'horreur."
"Laisse-moi deviner, les Saw ou les Destination Finale ?" Le ton sarcastique utilisé fit naître un sourire discret sur mon visage.
"Eh ! Les deux premiers Saw sont vraiment bons, c'est après que c'est de la merde. Bon par contre j'avoue Destination Finale ça l'a toujours été."
"Tes films d'horreurs préférés ?"
"Alien, Halloween et j'ai d'ailleurs plutôt bien aimé Scream."
"Scream ? Ce film est nanardesque."
"C'est pas nanardesque, c'est parodique. Et toi d'ailleurs c'est quoi tes films d'horreurs préférés ? Je te préviens si tu me dis Prometheus, je me casse."
Elle ricane.
"Ça risque pas, j'aurais dit… Ju-on et The Eye, parce que j'adore le cinéma d'horreur asiatique…"
Dérivant d'un sujet à l'autre sans voir le temps passer, nous avons fini par parler de nos relations respectives :
"Perso, j'éprouve pas le besoin d'être en couple pour le moment, ni même de construire une famille, j'ai toute la vie devant moi pour penser à ça."
Elle sourit à ma phrase.
"C'est à peu près pareil pour moi, j'ai déjà eu quelques relations « rapides » disons, mais c'était le temps d'une nuit quoi, rien de spécial."
"Ouais." Dis-je en soupirant.
Une demi-heure plus tard nous nous retrouvions devant son appartement.
"Je suppose que c'est à ce moment-là qu'on est censé avoir le genre de conversations extrêmement banales du genre « J'ai passé une meilleure soirée que je le pens…"
Elle m'interrompit par un baiser que je lui rendis, nos langues se mêlèrent dans une danse endiablée qui cessa subitement lorsqu'elle se détacha de moi pour ouvrir la porte de son appartement. M'invitant à rentrer je la suivis jusqu'à sa chambre, devoir encore attendre sans ne serait-ce qu'un contact avec elle provoquait en moi une frustration grisante, il y avait une tension dans l'air comme électrique qui s'intensifiait au fil que l'excitation et l'impatience montaient. Une fois dans la chambre, elle s'installa sur le lit, me plaçant au-dessus d'elle, je l'embrassais de nouveau en descendant lentement vers le creux de son cou, j'y déposais quelques baisers et même légères morsures, descendant toujours peu à peu je déboutonnais délicatement sa chemise, dans la pénombre, c'est avec mes lèvres et mes mains que je découvre son corps. Je m'attardais sur chaque partie de celui-ci, doux par endroits, plus mordant à d'autres, j'alternais en écoutant ses moindres soupirs et réactions, connaissant de plus en plus chacun de ses points sensibles. Achevant ma descente au point névralgique des plus fortes sensations, je la déshabillais complètement et m’attellais à la lourde tâche de la satisfaire, sa respiration se faisait, au fur et à mesure, plus rapide et saccadée. Au bord de sa jouissance, je stoppais subitement en remontant vers elle.
L'excitation est à son comble quand elle passe ses mains dans mon dos, ôtant mes vêtements. Nous étions nus l'un contre l'autre quand, dans le creux de mon oreille, sa voix discrète me dit de commencer en me désignant la protection posée sur la table de nuit. La chaleur augmentait peu à peu, mes sens sont tous en éveil, je sentais sa peau contre la mienne, mes lèvres contre les siennes, une partie de moi en elle. Nos respirations s’accélérèrent et les gémissement s'intensifièrent au rythme des vas-et-viens faisant grincer le lit, qui ne prennent fin que lors d'un râle provoqué par une jouissance partagée.
Nous nous endormîmes finalement là, pour ne nous réveiller que vers la fin de la matinée, et c'est ainsi que nous sommes repartis chacun de notre coté, sans jamais nous revoir.
3 ans plus tard.
Je travaillais sur les dossiers de mes patients lorsque quelqu'un toqua à la porte puis entra :
"Hey ! Ça faisait un bail qu'on s'était pas vus !"
"Tara ? T'es pas censée être sur Samech, toi ?"
"Non, je suis en congé cette semaine et du coup je passe faire un petit coucou. Et woaw, t'as une sacré tête de déterré."
"Ouais, j'ai peut-être regardé des films un peu trop tard hier."
"T'es sûr que t'es capable de faire ton boulot correctement ?"
"Si un peu de fatigue m'empêchait de faire mon boulot, je serais pas ici."
"D'un côté je sais toujours pas pourquoi t'es là. Elle sortit un paquet qu'elle cachait derrière elle et me le tendit. Au fait, Joyeux Anniversaire !"
"Sérieusement, comment t'as pu le savoir ? Je te l'ai jamais dit."
"Disons que j'ai mes sources. Une expression malicieuse s'était dessinée sur son visage. Allez, ouvre-le !"
Le petit paquet tenait dans ma main et était emballé dans un papier cadeau multicolore, il y avait aussi une petite étiquette cartonnée où il y avait écrit quelque chose d'incompréhensible.
"T'as écrit quoi là ?"
"Bah, j'ai écrit "Pour Flau", ça se voit quand même !"
"Ah, excuse-moi mais là on dirait que tu as écrit "Pour Flan"."
"Et pourquoi j'aurais écrit Flan à la place de Flau ?"
"Je sais pas. Un nouveau surnom ridicule ?"
"Ouvre-le au lieu de critiquer."
"Tu te rends compte que t'écris plus mal qu'un médecin ?"
"Tu te tais et tu l'ouvres."
Déballant le cadeau, je découvre peu à peu une boule de poils roses, qui se trouve être une peluche de chaton. La découverte du cadeau me fit sourire.
"Et pourquoi ça exactement ?"
"Bah, tu vois pas face de flan ? Il est trop chou ! Dès que je l'ai vu je me suis dit qu'il fallait que je l'achète."
"Oui c'est vrai qu'il est assez mignon… Attends comment tu m'as appelé ?"
"Je cherche un surnom ridicule en rapport avec du Flan."
"Je sais pas du tout comment je fais pour te supporter. Merci beaucoup pour le cadeau."
"Mais de rien. D'ailleurs, tu peux la mettre comme ça aussi. //Elle prit la petite peluche et la plaça dans la poche à stylos de ma blouse. Comme ça tu l'auras toujours avec toi !"//
"J'en suis ravi." Dis-je avec un ton sarcastique.
"Je vois ça. Bon je vais devoir y aller, j'ai pas mal de personnes à voir."
"Allez, à la prochaine Tara."
"À la prochaine, Flamby !" Probablement parce qu'elle avait réussi à trouver un surnom, un sourire illuminait son visage, elle sortit alors, me laissant retourner à mon travail.
1 heure plus tard.
Ayant terminé ma matinée, je m'apprête à prendre ma pause lorsque je suis interrompu cette fois par la sonnerie de mon téléphone.
"Allo, Dr. Haures ?"
"Oui, c'est moi."
"Je suis Joseph Clerc, notaire d'Aleph. Je vous appelle pour prendre rendez-vous pour une affaire assez urgente, quand êtes-vous disponible ?"
"Si c'est vraiment urgent, je suis en pause jusqu'à 13 heures, donc je peux passer maintenant."
"C'est vraiment urgent, je vous envoie mon adresse par message."
La conversation se termina là et je reçus l'adresse.
Ça n'était pas très loin d'ici, je pouvais m'y rendre et revenir à temps sans trop de problèmes.
"Bien, heureux que vous ayez pu venir aussi rapidement."
"Par contre, si on pouvait se dépêcher, je dois reprendre mon service dans une heure."
"D'accord, commençons alors. Vous connaissiez Alexandra Rivera ?"
"Je me souviens d'une fille appelée Alexandra, mais on se connaissait pas vraiment, elle était la majore de ma classe, mais c'est tout ce que je sais d'elle.
"Elle est décédée il y a quelques jours, d'une tumeur au cerveau."
"Oh. Je suis triste de l'apprendre, mais je vois toujours pas le rapport avec moi. Je l'ai vraiment pas connu longtemps, le temps d'une soirée c'est tout."
"Il faut savoir que Mademoiselle Rivera n'avait personne dans sa vie, ni famille, ni amis proches, ni conjoint. Elle vous désigne donc dans son testament comme tuteur légal de sa fille de 3 ans qui est apparemment aussi la vôtre."
Pensant ne pas avoir correctement compris sa dernière phrase, je lui demandai de répéter.
"Pardon ?"
"Elle affirme dans son testament que vous êtes le père de l'enfant. Si vous y tenez vous pouvez demander un test de paternité afin de vous assurer…"
Je ne l'écoutais plus. Plongé dans mes pensées, le souvenir de cette nuit d'il y a trois ans me revient en mémoire, nous nous étions protégés pourtant, il y avait une infime probabilité que ça arrive, mais c'est arrivé, elle est tombée enceinte. Tout un tas d'événements avaient rendu cette situation quasi-impossible, réelle. Mais je me rends aussi compte qu'elle a dû assumer cette charge seule, et que si elle ne me l'a pas dit, c'est tout simplement parce que je lui avais dis que je ne voulais pas de famille. Je me sens terriblement con.
"Il faut donc que je sache si vous êtes d'accord pour devenir le tuteur légal de la petite Amélie Sanders. Prenez tout le temps qu'il vous faut. Mais je tiens à vous rappeler que c'est une enfant, donc le plus tôt sera le mieux."
Amélie.
"Je veux la voir."
C'est ici que vous trouverez mes ébauches de rapports, et les prises de notes concernant mes idées de rapports.
Thread sur le forum
http://fondationscp.wikidot.com/forum/t-2288531/photos-souvenirs-idee-a-critiquer
Plusieurs photos qui, lorsque quelqu'un tient l'une d'elle, fait revivre à cette personne le plus beau moment de sa vie. Le genre de plus beau moment qui aide quelqu'un à survivre aux mauvais moments, au coups de déprime… Au départ utilisées comme soutien psychologique aux membres du personnel d'Aleph en dépressions, la Fondation remarque qu'elles ne font qu'aggraver le problème, puisque au fur et à mesure de l'utilisation, le souvenir perd peu-à-peu toute émotion qui lui est lié, et lui fait perdre tout intérêt. Ce phénomène a pour conséquence de renforcer la fragilité psychologique de la personne, au départ le sujet ressent simplement une sensation de vide, mais lorsque celui-ci se retrouve dans une situation difficile, et affectant son moral, la personne ressentira des difficultés encore plus forte pour passer cette épreuve. N'ayant plus de souvenir auquel s'accrocher. Selon la personne et son vécu, l'effet néfaste aura plus ou moins d'impact, une personne plus forte psychologiquement réussira à sortir de la déprime ou de la dépression, alors qu'une personne plus faible aura beaucoup plus de mal, et finira peut-être par tomber dans une grave dépression.
Au fur et à mesure des utilisations, la photo prendra des formes vagues, puis de plus en plus précises jusqu'à une photo en couleur de très bonne qualité représentant cet instant de la vie de la personne, quand le souvenir aura été totalement vidé de toutes émotions.
Logs avec Holt :
FlaurosSH - 01/12/2016
Salut Holt !
J'aimerais te demander ton avis pour une idée de rapport(édité)
Une montre qui te fait revivre inlassablement le plus beau moment de ta vie, jusqu'à ce qu'il perde toute sa saveur, que toutes les émotions rattachés a ce souvenir disparaissent
Holt [PING] - 01/12/2016
Mmmh
Le concept est bon, mais c'est l'objet en lui-même qui me laisse de glace
Tu n'as rien d'autre qu'une montre ?
2 décembre 2016
FlaurosSH - 02/12/2016
Je t'avoue que je sais pas vraiment qu'elle objet ça pourrait être, c'est pour ça que j'ai pris une montre, tu sais le temps tous ça
Mais je vais y réfléchir en tout cas je suis content si tu aimes bien le concept
7 décembre 2016
Holt [PING] - 07/12/2016
Flau - Aujourd'hui à 22:27
Celui que je vais écrire
Tiens tiens >:V
ça a avancé ?
FlaurosSH - 07/12/2016
essaye se s'enfuir après s'être fait attraper
Je me suis dis déjà que l'effet qu'il a pourrait aller plus loin
Pouvant mener a une dépression
Parce que le plus beau moment de ta vie
C'est quand même une des choses qui t'aide à avancer
A te motiver
Pour l'objet
J'avais l'idée d'une photo où d'une pellicule
Vierge bien sûr
Ceux qui n'ont pas encore connu le plus beau moment de leur vie ne sont pas affecté par l'objet et le voit simplement vierge
Holt [PING] - 07/12/2016
Pourquoi pas un stock de photos vierges ? L'effet anormal ne marcherait qu'une fois, et la photo utilisée aurait la scène ciblée imprimée dessus. On en a pas beaucoup, d'"armes" consommables comme ça
Par contre
comment est-ce que le sujet ressent l'effet anormal ?
Il dort ?
Hallucination ?
FlaurosSH - 07/12/2016
C'est pas une mauvaise idée ça merci !
Je pensais à une hallucination
La personne le revit
Et ne remarque rien de ce qui ce passe vraiment autour d'elle
Holt [PING] - 07/12/2016
arf
les SCPs qui font halluciner, on en a ÉNORMÉMENT
(remarque : ceux qui font rêver aussi)
FlaurosSH - 07/12/2016
Après ça se réfléchit
C'est comme tout(édité)
Holt [PING] - 07/12/2016
certes
mais du coup, c'est le prochain point à développer
car en l'état j'ai peur que ce soit la critique qu'on te fasse le plus
FlaurosSH - 07/12/2016
C'est pas faux, je vais y réfléchir aussi
Voir ce que je peux en tirer
Merci pour les conseils Holt
Malheureusement je peux pas trop rester plus
Donc à bientôt et merci :D
Holt [PING] - 07/12/2016
A plus !
Logs avec Johannes ( et Tara même si elle est pas importante) :
Flauros - 06/01/2017
Je vais essayer d'écrire mon premier SCP
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
owi
Flauros - 06/01/2017
Pour essayer de faire au moins quelque chose de productif aujourd'hui
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
t'avais déjà validé une idée ou tu pars de zéro ?
Flauros - 06/01/2017
J'avais fait part de mon idée à Holt
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
c'est quoi déjà
Flauros - 06/01/2017
Qui m'a aidé à la compléter un petit peu
En gros
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
le démon du flan
Flauros - 06/01/2017
chut
Tara Lucy - 06/01/2017
xD
Flauros - 06/01/2017
Le principe c'est une boîte contenant des photos vierges qui lorsque l'une d'elle est touchée par une personne, cette dernière revit le plus beau moment de sa vie, inlassablement, jusqu'à ce que ce souvenir perdes toute émotion, toute joie
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
ah oui ça tu en avais parlé
Flauros - 06/01/2017
Tu sais c'est le genre de plus beau moment de ta vie auquel tu t'accroches quand tu déprimes
Tara Lucy - 06/01/2017
je m'en souviens
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
fais juste gaffe que ça ne soit pas trop similaire à l'addendum de 300 avec le chercheur qui déprime en voyant sa femme en boucle http://fondationscp.wikidot.com/scp-300
accessoirement on dirait un peu la photo possédée par James Sunderland, celle qui finit par s'effacer dans le jeu
perso je verrais bien ça écrit de cette manière
1) un scp sûr bénéfique accessible sur demande du personnel en cas de dépression
2) plus tard identifié comme aggravant le problème au fil des utilisations successives
3) peut-être un second twist après ce premier twist (un sur l'origine de l'objet peut-être ?)
Flauros - 06/01/2017
Je t'avoue que déjà pour la photo de James, je sais pas du tout puisque je n'ai pas encore Silent Hill 2 ( me frappe pas s'il te plaît )
Tara Lucy - 06/01/2017
je n'ai jamais joué à Silent Hill
Flauros - 06/01/2017
Mais j'aime bien l'idée du SCP qu'on a cru bénéfique, mais qui se révèle ne pas l'être
Johannes (ping si urgence) - 06/01/2017
en gros pour résumer il a une photo de sa défunte épouse sur lui, et la sort de sa poche régulièrement au cours du jeu pour la regarder - au fur et à mesure de la progression, la photo finit par s'effacer en même temps que ses faux souvenirs (je ne spoile rien) puis disparaître.
Flauros - 06/01/2017
Bah ce serait à peu près ça mais à l'inverse
Plus la personne revit ce moment
Plus la photo devient une photo prise à ce moment
En gros la première fois il n'y aurait presque rien
Mais au fur et à mesure ça devient une photo de meilleure qualité, en couleur…
Et cet effet aurait des conséquences différentes en fonction de la fragilité psychologique de la personne
Cette tabulation a été créée de manière impulsive.
Un train raconte son voyage à travers des paysages, réels ou rêvés, en exprimant ses sensations et ses pensées. Votre texte sera écrit à la première personne du singulier. Il comprendra une quarantaine de lignes au minimum.
Je pars un matin de cette ville en Avril, un sourire en coin, la larme à l’œil. J’emmène les voyageurs d’un point A à un point B, mais je sais que pour certains que j’éloigne de ce centre-vie, il ne sera pas seulement question de se déplacer.
Le premier paysage est plutôt banal et sans prétentions, c’est une des verdures planes de la campagne. Une gigantesque étendue verte qui s’étend jusqu’à l’horizon, une étendue qui évoque un calme paisible et une certaine tranquillité, comme une étendue désertique douce et apaisante, à tel point que l’on entend même plus le bruit rythmé de mes wagons.
Au fur et à mesure que je m’éloigne des champs je vois quelque chose de différent d’un désert, ils n’ont que le sable en commun mais là où celui-ci s’étend habituellement à l’horizon, il n’y a qu’un infini bassin bleuté qui est comme bloqué par une barrière de sable où les touristes se réunissent. Le temps se gâte et les hommes se hâtent de rentrer chez eux, quelques imprudents restent malgré la force du vent, les vagues sont de plus en plus violents et frappent comme la fureur, le paysage qui m’inspirait auparavant tant de bonheur ne m’évoque plus que de la terreur. Peu à peu le temps se calme et mes rails m’éloignent de cette vision, c’est bientôt une forêt verte qui la remplace.
Remplie de vie, à chaque détour d’un arbre je croise un animal, c’est la fascination et la curiosité qui emplissent mes pensées, chaque être vivant est infiniment intéressant et beau. Mais peu à peu ils se raréfient, la forêt au départ verte devient de plus en plus jaune et orangée ? Même si ces couleurs me donnent chaud au cœur, elles me font douter et me rappellent mon passé. C’est à l’apothéose de cette nostalgie que je m’extirpe de cette forêt et me retrouve sur un pont.
En dessous de nous, un fleuve, cette étendue d’eau n’est ni bleue ni infinie, elle est dirigée et teintée de vert, la vue est magnifique, la hauteur donne une impression de grandeur et nous fait voir tout le paysage. La forêt vue d’ici change peu à peu, les feuilles orangées tombent des arbres, les laissant nus, presque morts lorsque je les quitte.
Le pont me mène à une montagne que je gravis, au fil de mon ascension le soleil se couche, le ciel est alors teinté de mille et une couleurs, pendant que les flancs des montagnes deviennent uniformément blanc. Le contraste qui se crée est onirique, là où j’ai toujours eu une immensité dominante dans mes paysages, ici se passe un combat entre deux mers de couleurs déchainées.
Lorsque je quitte cet endroit, la seule pensée qui me traverse l’esprit et que je n’oublierais jamais cet endroit. Descendant la montagne, j’arrive dans un petit village, le soleil est presque couché et seul dans une teinte orangée reste dans le ciel presque envahi par les ténèbres. Ce village est calme et paisible, c’est le silence qui règne ici, à tel point que même les bruits de mes moteurs ne parviennent pas à le briser.
Le voyage est bientôt fini et je vais devoir vous quitter, mais avant ça, un dernier paysage.
Une grande ville de nuit. Les ténèbres du ciel ne sont pas effrayant, ils sont parsemés de petites étoiles brillantes, comme des milliers d’espoirs lors d’une période sombre. Sous ce voile-ci se cache une ville, les bâtiments grattant le ciel, illuminés à quelques endroits, les routes sont éclairées par des lampadaires et les phares de voitures. Car une chose est sûr, la ville ne dort ni le jour, ni la nuit, et cette nuit de mars n’échappe pas à la règle.
Nous arrivons à la gare, c’est l'heure du terminus, j’espère que vous avez apprécié ce voyage avec moi, même si je pense que certains m’ont pris seulement pour se déplacer, je suis certain que vous avez compris l’intérêt de voyager sur le chemin de fer de la vie.
Lors de la soirée du 17/05/2017, une série de gages ont été lancés via le banhammer.
Voici les miens :
Résumé :
- réécrire Ràla (pas maintenant, un jour peut-être)
- écrire un conte où Tombe est le maitre du monde
- écrire le conte mystère en y ajoutant du cul
Flauros - Aujourd'hui à 23:58
Si je fais 5 je réecris ma première partie de Ràla
Flauros - Aujourd'hui à 23:58
!dice 6
Banhammer.exeBOT - Aujourd'hui à 23:58
@Flauros, Lancer de dé à 6 faces, resultat : 5
Flauros - Hier à 23:47
Sur un 5, je fais un truc mystère
Flauros - Hier à 23:47
!dice 6
Banhammer.exeBOT - Hier à 23:47
@Flauros, Lancer de dé à 6 faces, resultat : 5
Flauros - Hier à 23:44
Sur un 1, un 4 ou un 6, je fais un avengers avec le BSIA
Flauros - Hier à 23:44
!dice 6
Banhammer.exeBOT - Hier à 23:44
@Flauros, Lancer de dé à 6 faces, resultat : 1
Gémini - Aujourd'hui à 00:17
Si je fais 3 j'écris un conte où Tombemine est le maître du monde tout puissant
Flauros - Aujourd'hui à 00:19
Sur un 4 j'écris le conte à la place de Gem
!dice 6
Banhammer.exeBOT - Aujourd'hui à 00:19
@Flauros, Lancer de dé à 6 faces, resultat : 4
Flauros - Aujourd'hui à 00:21
Si je tombe sur un 4, j'écris un conte avec du cul
Neremsa - Aujourd'hui à 00:22
@Arca HA !
Tombemine l'antironique - Aujourd'hui à 00:22
@Arca HAHAHAA
Flauros - Aujourd'hui à 00:22
!dice 6
Cendres ffs - Aujourd'hui à 00:22
!dice 6
Banhammer.exeBOT - Aujourd'hui à 00:22
@Flauros, Lancer de dé à 6 faces, resultat : 4
