Et franchement, niveau rage… C'est du niveau jardin d'enfants.
- Continuer Dites au Concept de Vie d'Aller se faire Voir
- Trouver un moyen de rendre les enregistrements audio propres
- Superviser le mixage de SA
- Ne pas hésiter à demander conseil
- Rédiger tranquillement Retour à l'anormal
Objet # : SCP-2388
Classe : Sûr
Procédures de Confinement Spéciales : La clé USB contenant SCP-2388 doit être conservée dans un casier de stockage pour objets de classe Sûr du Site-73. Les ordinateurs infectés ne doivent pas être connectés à un réseau externe tant que SCP-2388 n'en a pas été supprimé. Les instances de SCP-2388-1, ainsi que les chercheurs interagissant avec elles, doivent être équipées de protections auditives adéquates.
Les sujets de SCP-2388-1 atteignant l'Étape 2 doivent être maîtrisés pour leur propre sécurité. Les sujet de SCP-2388-1 atteignant l'Étape 3 doivent être examinés quotidiennement afin de surveiller l'accroissement des dommages dus aux changements traumatiques de leurs fonctions corporelles autonomes.
Description: SCP-2388 est un fichier éxécutable nommé CRUISE.EXE. La copie originale est enregistrée sur une clé USB vert pomme d'une capacité de 2Go, avec le nom du fichier inscrit sur sa coque au marqueur noir. Les tentatives visant à visualiser le code source de SCP-2388 n'ont pu découvrir que la lettre A répétée 29 290 fois, et l'ajout ou la suppression de fichiers sur la clé se solde toujours par l'affichage de messages d'erreurs. Si la clé est branchée à un ordinateur et que le fichier est ouvert par un sujet humain, l'ordinateur installera une copie de SCP-2388 sur son bureau en 15 à 30 secondes. Ceci se produit même sur les systèmes d'exploitation ordinairement incapables d'exécuter des fichiers .exe. Une fois le programme installé, l'ordinateur ainsi que l'individu ayant ouvert le fichier (ci-après nommé SCP-2388-1) seront tous deux affectés par des effets anormaux liés.
L'ordinateur infecté va continuellement exécuter SCP-2388 en tâche de fond, utilisant 29,29 Ko de mémoire vive. Les lettres tapées sur l'ordinateur infecté commenceront à être entrées en majuscule de manière non-intentionnelle. Les tests suggèrent que l'anomalie affecte la carte mère, puisque changer de clavier n'a aucun effet. Initialement, moins de 1% des lettres entrées sont affectées, mais la part augmente graduellement sur une période de 64 heures d'exécution, jusqu'à ce que toutes les lettres soient affectées. Les lettres écrites en majuscule sous l'effet de SCP-2388 peuvent êtres effacées, mais seront de nouveau capitales si elles sont resaisies.1 Les techniciens de la Fondation ont été incapables de supprimer les copies de SCP-2388 pendant les 64 premières heures après l'installation sans devoir complètement formater l'ordinateur infecté. Après que les premières 64 heures se soient écoulées, le programme peut être supprimé, et l'ordinateur redevient normal à l'utilisation ; cependant, cela n'annulera pas les changements anormaux affectant les instances de SCP-2388-1.
Les instances de SCP-2388-1 sont affectés en trois étapes, chacune durant approximativement 64 heures. Pendant l'Étape 1, les sujets ne montrent d'abord aucun changement ; mais au-delà de six heures écoulées, les sujets commenceront à remarquer une différence entre le volume voulu de leur voix et son volume réel. Cette différence continue à s'intensifier pendant toute la durée de l'Étape 1 jusqu'à ce que le niveau moyen de la voix du sujet atteigne un volume compris entre 98 et 114 dB, avec des augmentations notables d'intensité lorsque le sujet crie ou chuchote. Les cordes vocales du sujet risquent alors de subir des dommages conséquents, mais dans une mesure moindre que ce que l'on pourrait attendre d'une production sonore prolongée à un tel niveau. L'ouïe du sujet, quant à elle, est affectée normalement, et les sujets de SCP-2388-1 risquent au bout d'un mois de subir des dommages auditifs causés par leur propre voix si ils ne sont pas équipés de protections adéquates.
Pendant l'Étape 2, les mouvements corporels produits par SCP-2388-1 commenceront à devenir exagérés. L'évènement est inintiallement décrit comme un inconvénient mineur par SCP-2388-1, et comme "cartoonesque" par les observateurs extérieurs. Cependant, l'exagération des mouvements augmente en gravité au fur et à mesure de l'Étape 2, et les sujets de SCP-2388-1 risquent des claquages ou des déchirures musculaires même en exécutant des mouvements simples. Au terme de l'Etape 2, les flexions normales des articulations ont approximativement 35% de chance de causer une rupture de tendons.
Pendant l'Étape 3, les fonctions autonomes du corps deviennent exagérées de manière similaire à ses mouvements physiques. Des palpitations mineures du coeur peuvent être décelées après 6 heures. Lorsque l'Étape 3 touche à sa fin, le rythme cardiaque moyen des sujets de SCP-2388-1 atteint une moyenne de 106 battements par minute. Les sujets rapportent une douleur importante lors de contacts légers avec le corps, causée par une stimulation trop importante du système nerveux. Bien que les instances de SCP-2388-1 peuvent survivre dans ces conditions avec des soins appropriés, la peur naturelle et les réactions à la douleur élèvent souvent le rythme cardiaque au-delà de 200 battements par minute pendant de longs périodes, causant des arrêts cardiaques voire la mort des sujets de SCP-2388-1.
Addendum 2388-1: La copie originale de SCP-2388 a été découverte lors d'une perquisition sur un entrepôt suspecté d'acceuillir des membres du collectif "Et Maintenant On est Cool?". Aucun membre du groupe n'a été capturé, mais la clé USB contenant SCP-2388 a été découverte branchée sur les restes d'un ordinateur portable, qui aurait été détruit par des coups répétés appliqués à l'aide d'un objet contondant. La note qui suit a été trouvée sur une enveloppe à proximité, rédigée au marqueur noir avec la même écriture que la note de la clé USB.
SI VOUS DEVEZ ENCORE DEMANDER, C'EST QUE LA RÉPONSE EST NON.
- 5% pré-mixés -
<musique en fondu -Jingle Bell Rock - in>
NEIL :
<voix blasée, ambiance festive en fond, bruits de pas>
31 décembre 2014. Nouvelle année, fête, joie, tout ça … Jour mémorable parmi les autres jours mémorables, à me demander pourquoi je restais devant ce bureau fermé au lieu de retrouver ma famille et de m'empiffrer de bouffe jusqu'à en crever. La première raison, relativement évidente, est que je n'ai pas de famille.
<les bruits de pas continuent, l'ambiance change au fur et à mesure qu'il parcourt le site>
Ah, non, cherchez pas, ils ne sont pas mort de façon tragique ni rien, dans le sang et les larmes, et tout ce que vous voulez. Nan. Ils n'existent juste pas. Enfin, j'ai bien des parents, mais à ce que j'ai compris ils sont d'origine italienne et m'ont abandonné à la naissance, donc bon.
<les bruits de pas s'arrêtent et l'ambiance fond. Nouvelle musique>
Enfin bref. La seconde raison pour laquelle je restais ici au lieu de fêter ça avec mes … <pause d'une demi-seconde> collègues, du coup, c'était parce qu'on me l'avait demandé. Il y a à peine vingt minutes, Simplet s'est pointé et m'a sorti :
SIMPLET :
<coups contre porte puis porte qui s'ouvre>
"Neil, on a besoin de vous devant la salle 15, allez-y et attendez les ordres …"
<porte qui se ferme>
NEIL :
Il aurait pas pu faire plus clair. Oh, d'ailleurs, Simplet, c'est son vrai nom. On force juste un peu pour la prononciation, avec les collègues. En vrai, ça s'écrit Simplay. Juste qu'on ne l'aime pas beaucoup. Le pauvre. En même temps, pour un chercheur assistant, il ne se contente pas de faire grand chose, hormis servir de coursier entre le département scientifique et notre équipe.
Bref, c'est ainsi que j'attendais, devant cette salle 15, mains dans les poches. Je commençais à me faire sacrément chier, pour ne rien vous cacher. Je regardais par la vitre du couloir. Pas un pet de neige dehors. Ça me surprenait pas tellement, ça faisait au moins trois ans qu'on avait pas eu de neige ici.
Enfin, il faisait assez froid, assez pour faire de la buée sur la vitre en soufflant et dessinant des images de nature très diversifiée, <bruits illustrant le situation> allant de Winnie l'ourson aux caricatures de mes supérieurs, en passant par du Hentaï. J'aimais bien dessiner, de toutes façons. C'est pas exceptionnel, mais ça fait passer le temps.
<bruits de pas venant de la gauche vers le centre>
Tiens, des pas dans le couloir. Je me suis retourné, pile à temps pour tomber sur un agent, assez petit, qui sembla directement attiré par mes joyeux gribouillis sur la vitre.
AGENT :
Hum … Je … Monsieur Neil ?
NEIL :
Oui ?
<voix off> Je répondis de la manière la moins discrète au monde pour camoufler ma honte.
AGENT :
On a besoin de vous près du bloc 3S. Il y a eu une merde en salle d'expérimentation avec un objet anormal, et trois sujets ont littéralement sautés. On vous attend pour nettoyer.
NEIL :
Le bloc 3S est à l'opposé de cette zone, pourquoi on m'a demandé de venir ici ?
AGENT :
Plus pratique pour moi. Enfin, dépêchez-vous, y en a partout et ça commence à sécher.
NEIL : <off>
… Merci des précisions, enflure.
<à l'agent>
Bon, j'y vais. Au revoir.
AGENT :
Oui, au revoir, et joyeuses fêtes.
NEIL : <off>
J'ai commencé à me barrer vite, ce type me paraissait plus que chiant, pour être honnête. Je m'attendais à une vanne sur mes dessins, pendant la discussion, mais apparemment il était pas lourd à ce point. Tant mieux.
AGENT : <de loin>
Au fait, monsieur Neil, très joli. Je prendrais presque une photo des hentaï si vous aviez pas mit la tête de monsieur Karl en plein milieu.
NEIL : <off>
Putain, il a osé.
<changement de musique, bruits de pas pressés>
Bloc R4, bloc R5, bloc S1 … J'espérais assez naïvement un quelconque miracle qui m'empêcherait d'aller bosser et de foutre mes mains dans un amas de fluides organiques, comme avant les examens oraux au lycée. Vous voyez, un miracle comme une météorite qui déciderait de s'écraser sur le site et m'épargnant miraculeusement, ou bien une invasion alien, ou tout simplement la mort subite de tous mes supérieurs après une chute critique dans l'escalier. Non, c'est juste très con. Autant aller bosser rapidement et aller me bourrer la gueule au jus d'orange avec les collègues. Je suis arrivé au bloc S3. Un garde m'attendait devant.
GARDE : <voix d'alcoolique>
V'zêtes Neil ? C'ça ? P'ssez moi v't'badge que j'vérifiiiie.
NEIL : <off>
Il parlait avec la classieuse articulation des gens interrompus au beau milieu d'une bouteille.
<au garde>
Oui, oui. Je dois faire quoi ?
GARDE :
F'falloir nettoyer et d'sinfecter tout c'merdier qu'à là-dans. A combinaisons dans le SAS, matériel dans le local sur vot' gauche. App'lez au 5675 sur votr' pod quand vous z'avez fini qu'on vienne vérifier.
NEIL :
D'accord.
GARDE :
J'y r'tourne, moi, bon courage et joyeuses fêtes !"
NEIL : <off>
Il repartit dans le couloir en essayant de marcher droit.
Bon. Il fallait apparemment nettoyer et désinfecter seul une salle de test, avec une combinaison pas pratique. Ça me paraissait honnête hein, on pouvait parier sur un virus ou une autre connerie qui fait exploser les gens, donc envoyer un seul clampin sacrifiable pour les procédures de désinfection me paraissait absolument sûr. Bande de cons, même pas foutus de faire appliquer les protocoles qu'ils nous ont fait apprendre par cœur à notre embauche.
J'ai ouvert la porte du SAS <bruitage sas>, j'y suis rentré, puis j'ai ouvert le local <bruitage porte de casier métallique>dans lequel était contenu les combinaisons et les outils de nettoyage, parfaitement stérilisés. Je me suis équipé <bruitages illustrant la situation>de tout ceci, j'ai refermé le local et initié le mécanisme. Une minute après, la seconde porte s'est ouverte <bruitage sas>. Il y avait une sorte de rebord, pour retenir les potentiels fluides créés lors d'un test. Je l'ai franchie pour me mettre à patauger <bruitage fluide> dans une bouillie rouge translucide, dans laquelle traînaient quelques hachis de provenances diverses. J'ai actionné l'ouverture <bruitage> des circuits de vidange pour matériaux organiques infectés, et une fois le gros du fluide évacué, j'ai commencé à récurer <bruitage balai brosse> les bords de la pièce. Fort heureusement, celle-ci était petite et basse, assez pour m'éviter des acrobaties pour décoincer les bouts de viscères incrustés dans les plaques du plafond. J'ai continué de bosser en chantant.
<chante, bruits de récurage, réverbération, musique VLV légère>
Vive le sang, vive le sang, vive le sang, sa mère !
Qui se coince, séchant longuement, dans cette vision d'enfer, oh !
Vive le sang, vive le sang, vive le sang, sa mère !
Ça me casse, les boules putain, encore quinze et c'est la dernière, OUAIS !
<off>
Un poète, je vous dis. J'ai dû continuer à chanter ce truc pendant une demi-heure, avant d'armer le jet à désinfectant. J'allais le déclencher, quand j'entendis soudain un léger cliquetis <bruitage cliquetis> à ma droite. Ça venait du mur. Je me suis approché peu à peu, <bruits de pas et de pulvérisation de produit>pour écouter, tout en aspergeant le sol de désinfectant. Le bruit <cliquetis +>augmentait en intensité, devenait plus proche, plus pressant. J'ai eu l'idée de prendre mon pod et d’appeler pour une vérification, mais le mur disparut d'un coup. S'ensuivit alors un toc provenant du sol, <bruitage> puis un grand flash de lumière. <bruitage> J'ai donc lâché du désinfectant sous pression maximale <bruitage> dans la direction que je pensais être celle du trou.
COMMANDO 1 :
"- Putain de merde, j'ai un truc sur ma visière, je vois plus rien les gars !
COMMANDO FEMME:
Qui que vous soyez, à l'intérieur, sachez que vous êtes en mauvaise posture. Nous sommes cinq et lourdement armés. Vous êtes seul, alors pas d'imprudence.
COMMANDO 2 :
Ok, c'est la bonne pièce, indice bactériologique de quinze, ça doit être un gars de l'équipe d'entretien.
NEIL : <off>
Oh merde merde merde. J'étais vraiment dans la merde. J'ai relâché le pistolet désinfectant, et j'ai demandé avec la voix la plus virile qu'il était possible de faire quand on se chiait dessus :
<au commando, paniqué> Vous êtes qui bordel ? Vous voulez quoi ?
COMMANDO 2 :
Hey, calmez-vous. Vous devez encore être aveuglé, mais nous vous voyons. Posez votre équipement au sol, moyens de communications compris, et reculez de trois pas.
NEIL : <off>
Ok, alors vite le pod … Vite le pisto … <bruitage équipement tombe au sol>La lampe et les brosses sur le dos … Jetés. Vite, reculer.
COMMANDO 2 :
"Très bien. Tournez-vous, maintenant, et accroupissez-vous."
NEIL : <off>
Tourner, vite. <il se retourne>
COMMANDO 1 :
Vous avez fait un tour complet. Retournez-vous, vite bordel.
COMMANDO FEMME :
Il voit rien, le flash doit encore faire effet chez lui. J'ai ramassé son équipement, ça devrait être bon. On le laisse là ?
COMMANDO 1 :
Ouais, laissez-le, pas notre préoccupation pour le moment. Fermez juste le SAS, on s'en occupera à notre retour.
NEIL : <off>
J'ai entendu des bruits de pas rapides s’éloignant en direction du SAS, le bruit de fermeture de la porte intérieure, puis plus rien. J'ai dû rester dix minutes assis sans rien faire, à essayer de réhabituer mes yeux à la lumière ambiante. Peu à peu, ceux-ci reprenaient leurs capacités. J'ai ainsi clairement pu distinguer le trou dans le mur. Un trou parfait, rectangulaire, assez grand pour faire passer deux hommes côtes à côtes. J'ai essayé de réfléchir à ce qui aurait pu leur permettre de faire ça, puis une alarme s'est mise à retentir :
<opérateur à l'interphone>
CODE KINYA ! UN COMMANDO ARMÉ S'EST INTRODUIT SUR LE SITE ! EVACUATION DEMANDÉE ! FERMETURE DU SITE ET DIFFUSION DES AGENTS CHIMIQUES DANS 30 SECONDES !
<alarme, chgt musique pour une illustrant la situation>
NEIL : <off>
Agents chimiques ? Bien que portant une combinaison, je ne savais pas si celle-ci serait apte à me protéger de ceux-ci. J'ai un moment considéré l'ouverture dans le mur, regardé la porte du SAS, et me suis tourné en direction du trou, m'y engouffrant presque instantanément. J'ai couru <bruit de course réverb>dans la galerie aménagée par l'équipe, avant de sortir dans une grotte, plus grande, qui remontait en pente douce. J'ai suivi cette remontée, espérant me retrouver à l'air libre, et non en face de deux hommes en combinaison, penchés sur une radio.
<nvlle musique>
COMMANDO 3 :
Merde, c'est qui ce type ?
NEIL : <off>
Avant que je ne puisse parler, je me suis retrouvé avec un flingue braqué dans ma direction.
COMMANDO 4 : <braquant un flingue>
Un geste et t'es mort.
COMMANDO 3 :
Attend, il est pas armé.
COMMANDO 4 :
J'ai vu qu'il est pas armé, occupe-toi de l'équipe, Dan.
COMMANDO 3 (DAN) : <bruits de clavier>
Ils vont bien, ils ont presque atteint la salle de stockage de l'artefact. Ils ont été bloqués dans la même zone, et n'ont aucun opposant.
NEIL : <off>
L'équipe ? Les types que j'avais vu dans la salle ? Ils sont bloqués ? Merde, si ils se font buter par les toxines, ils vont penser que je suis responsable. Mais si je parle, je vais juste me faire tuer. Ou pas. Putain de merde … Je sais pas si j'interviens …
<aux deux>Faites-les sortir, ils vont mourir si ils restent dedans.
<off>
Merde, j'ai parlé. Pourquoi j'ai parlé putain ? Pourquoi pourquoi pourquoi ? Celui qui me tenait en joue semblait soudain intéressé.
COMMANDO 4 :
T'as dit quoi ?
NEIL :
Ils … Ils vont libérer des agents chimiques dans les locaux qui sont fermés, ça devrait tuer tous ceux qui sont pas partis, c'est pour ça que je me suis barré.
COMMANDO 4 :
- D'après nos plans, leur point d'arrivée comporte un SAS anti-dangers biochimiques, si ils le rejoignent, c'est bon ?
COMMANDO 3 (DAN) :
Tu lui fait confiance, toi ? L'équipe paraît pas au courant de ça.
COMMANDO 4 :
Je sais pas, un pauvre type qui risque de mourir par balle à tout instant, je pense que c'est pas mal fiable niveau témoignage à chaud.
COMMANDO 3 (DAN) :
Je redemande leur situation.
NEIL : <off>
Le grand s'est remis à parler par la radio, pendant que l'autre me surveillait toujours. J'étais de nouveau en train de me chier dessus, ma survie dépendait réellement de la situation des types à l'intérieur. Il fallait mieux pour moi que je les aide.
COMMANDO 3 (DAN) :
Ils ont apparemment observé l'augmentation de l'indice bactériologique de la zone, qui avoisine les douze actuellement. Ça pourrait devenir dangereux à partir de vingt, vu qu'ils ont été équipé pour supporter du quinze. Ils sont en train de sécuriser l'artefact, ils se préparent à revenir.
COMMANDO 4 :
Bien. On en fait quoi de lui ?
COMMANDO 3 (DAN) :
Menotte-le et fous-le dans la deuxième bagnole, on va pas le laisser là quand on fera tout péter.
COMMANDO 4 :
Ordre du comité d'étique ?
COMMANDO 3 (DAN) :
En effet.
NEIL : <off>
J'ai ressenti une immense vague de soulagement, j'allais peut-être pouvoir vivre quelques heures de plus. Je savais pas du tout qui étaient ces types, mais ils paraissaient plutôt organisés et un peu respectueux de la vie humaine.
"Comité d'éthique". C'était censé être quoi ? Bah, tant que ça me permettait de m'en sortir …
Après une dizaine de minutes durant laquelle mon "gardien" s'est attaché à mon confinement <bruitages illustrant la situation>dans le coffre arrière d'une voiture qui se trouvait un peu plus loin, me laissant dans une position ma foi fort inconfortable mais suffisante pour distinguer les sons provenant de l'extérieur, j'entendis les pas rapides d'un groupe et quelques cris.
<son étouffés>
COMMANDO 3 (DAN) :
Ok les gars, répartissez-vous dans les voitures !
COMMANDO 4 :
Grouillez-vous, dès qu'ils auront évacué leur gaz, ils risquent de revenir ici !
COMMANDO 1 :
T6, prêt pour la détonation ?
COMMANDO 5 (T6) :
Allez, on y va !
<nvlle musique>
NEIL : <off>
La voiture se mit peu à peu en mouvement <bruitage illustrant la situation>, accélérant jusqu'à un point où elle maintint sa vitesse. Peu après, un bruit sourd résonna derrière moi, et le véhicule trembla légèrement. <explosion sourde et voiture secouée> La grotte venait sûrement d'exploser, ce qui signifiait que nous étions en sécurité. En sécurité ? En sécurité … Je m'éloignais surtout de mon lieu de travail, en compagnie de ceux qui venaient d'y pénétrer d''une manière peu légale. Et au fur et à mesure que mes yeux s'habituaient au noir, j'ai pu commencer à distinguer les détails de ma prison. Une moquette blanche au sol, sur la quelle était dessiné un symbole. Deux cercles concentriques, portant trois lignes qui pointaient vers leur centre.
VOIX OFF :
A suivre…
Bienvenue, membre du site ! Si je t'ai redirigé ici, tu dois probablement être à la recherche des codes dont je parlais pour faire apparaître des symboles et caractères spéciaux.
Note : Ces raccourcis ne fonctionnent que sur Windows. Ils ne fonctionnent pas sur Linux, et probablement pas sur Mac.
TOUS les raccourcis s'effectuent avec la combinaison de touches Alt enfoncée et les chiffres donnés.
- ™ : 0153
- © : 0169
- É : 0201
- È : 0200
- é : 0233
- è : 0232
- … : 0133
- À : 0192
Cette liste est bien sûr, non exhaustive.
Pour Retour à l'anormal, j'ai envie de bosser différemment, et d'avoir des parties d'avance au cas où un événement imprévu ou une période de flemmingite aiguë me prend.
Ce que j'ai écrit est disponible pour une consultation sur Google Docs. La sandbox sera ajournée au fur et à mesure de l'écriture.